Le chatbot ChatGPT, doté d’une intelligence artificielle (IA), peut-il être co-auteur d’articles scientifiques ? C’est la question posée par la revue Nature après que ce chatbot ait été cité comme coauteur de quatre articles et prépublications. Le robot est capable de générer des phrases à partir des bases de données de textes collectés sur internet. Au-delà des questions qu’il suscite sur l’avenir des dissertations universitaires et de la production des recherches, sa contribution comme auteur pose problème car les chatbots ne peuvent pas assumer la responsabilité du contenu et de l’intégrité d’un article. Pour certains éditeurs, l’utilisation d’un chatbot doit être documentée dans la section “Méthodes” ou “Remerciements”, et ne pas le faire pourrait être considéré comme du plagiat. Des éditeurs ont d’ores et déjà interdit la reconnaissance de l’IA comme co-auteurs.
Catherine Coirault
