Partant entre autres du constat « qu’il semble de plus en plus probant que les céphalopodes possèdent un grand nombre des mécanismes biologiques nécessaires à la perception de la douleur, tels que les nocicepteurs et un système nerveux centralisé », le National Institutes of Health américain a déposé le 7 septembre dernier, pour réactions, des propositions de lignes directrices en matière de soin et d’utilisation des céphalopodes (800 espèces dont les plus intelligentes les pieuvres ou poulpes, mais aussi les calmars et les seiches) en recherche.
La conclusion est attendue pour fin décembre et pourrait déboucher sur une modification des normes en vigueur à la lumière des nouvelles connaissances sur ces animaux.
Ainsi, pour la première fois aux États-Unis, le NIH exigerait que les projets de recherche impliquant des céphalopodes soient approuvés par un comité d’éthique avant de recevoir un financement fédéral.
Les États-Unis devraient ainsi rejoindre les pays qui ont d’ores et déjà étendu les règles de protection et de bien-être animal à ces invertébrés particuliers que sont les céphalopodes, comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Canada et la Suisse.
Myriem Belkacem