Alors que la validation de l’efficacité d’un traitement dans les 2 sexes est devenue la norme, un des freins souvent évoqué à l’utilisation de modèles comprenant des animaux mâles et femelles repose sur l’hypothèse qu’en ce cas, un niveau équivalent de puissance statistique nécessiterait un plus grand échantillon global. Les résultats du travail de recherche de Phillips et al. réfutent en partie cette hypothèse à condition d’utiliser une méthode d’analyse appropriée. Pour les auteurs, la mise en évidence d’un impact différentiel du traitement selon le sexe est une information qui justifie dans tous les cas l’inclusion de cellules ou d’animaux des deux sexes.
Catherine Coirault