L’édito de Juillet

LORIER participe au projet OSIRIS

La recherche sur la recherche est un axe important du programme LORIER. C’est donc tout naturellement que LORIER a répondu présent lors de la constitution du consortium européen OSIRIS –Open Science to Increase Reproducibility in Science – un projet de recherche sur la recherche, financé par Horizon Europe (Grant agreement n° 101094725).

Si ce projet n’a de rapport avec le dieu et roi mythique de l’Égypte antique que le nom, il s’intéresse à développer et évaluer l’impact des pratiques de science ouverte pour favoriser la reproductibilité et la transparence de la recherche scientifique.

LORIER sera tout particulièrement impliqué dans deux types d’interventions.

La première intervention portera sur les pratiques de science ouverte et proposera des vérifications de reproductibilité réalisées par des réseaux de chercheurs appartenant aux différentes institutions qui participent au projet. On pense en effet que les pratiques de science ouverte – par exemple l’enregistrement a priori des protocoles ou le partage des données – permettent d’augmenter la transparence et la reproductibilité de nos recherches. Une première étape sera de faire une liste des pratiques les plus pertinentes à monitorer pour améliorer la reproductibilité de la recherche scientifique. Une fois la liste établie, il conviendra d’appliquer des « checks » fondés sur cette liste à une série de projets de recherche afin d’évaluer l’impact de ces pratiques sur la transparence et la reproductibilité de ces projets.

La seconde intervention vise à mettre en place un observatoire des pratiques de science ouverte puis à en évaluer l’impact. De plus en plus de tableaux de bords reposant sur des indicateurs de science ouverte – tels que l’enregistrement des protocoles ou l’ouverture des données – sont mis au point. On citera par exemple le baromètre français de la Science ouverte. OSIRIS vise à identifier les indicateurs les plus pertinents, à les déployer dans les institutions partenaires puis à en évaluer l’impact. Est-ce que le retour d’information au niveau des institutions de recherche ou au niveau des laboratoires permettra de changer les pratiques vers plus de transparence ?

Il ne s’agit pas simplement d’implémenter la science ouverte avec des lunettes teintées de rose en pensant que nécessairement tout fonctionnera bien. OSIRIS cherche plutôt à évaluer ces pratiques afin d’en mesurer l’impact réel sur la reproductibilité et la transparence de nos recherches.

Si vous êtes intéressés par le développement et/ou l’implémentation de ces « reproducibility checks » ou bien par l’observatoire des pratiques de science ouverte, alors n’hésitez pas à nous contacter pour vous inscrire au groupe d’animation scientifique « reproductibilité » de LORIER.

Revenons maintenant en l’Égypte. Le règne d’Osiris est souvent décrit comme « bienfaisant et civilisateur ». Souhaitons au projet OSIRIS, qui ambitionne d’améliorer la transparence et la reproductibilité de nos recherches, que cette homonymie soit de bon augure.

Florian Naudet

Updated on 01/02/2024.
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