Une récente étude prospective dirigée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche indique que la France a payé près de 30 millions d’euros d’article processing charge (APC) en 2020.
Pour le CNRS, cela représente plus de 3 millions d’euros. Mr Alain Schuhl, directeur général délégué à la science au CNRS alerte sur le fait que l’accès ouvert ne saurait se réduire au fait de payer pour être publié et s’interroge : « Doit-on remplacer une inégalité dans la capacité à lire la littérature scientifique, entretenue par le système des abonnements, par une inégalité dans la capacité à publier des articles scientifiques, provoquée par les APC ? »
Et pour vous, quelle serait la solution pour offrir aux chercheurs une édition scientifique de qualité et accessible à tous ?
David Vaudry