Ces dernières années, des modèles de développement embryonnaire ou « embryoïdes » générés à partir de cellules souches, ont été développés en laboratoire afin d’étudier les premières étapes du développement, constituant ainsi une alternative intéressante à la recherche sur l’embryon humain. Une connaissance plus précise des stades précoces du développement embryonnaire, permettrait d’améliorer la compréhension de nombreuses pathologies, d’anomalies du développement et de la survenue de fausses couches. Ces modèles qui ne sont pas aujourd’hui considérés comme l’équivalent d’un embryon, soulèvent cependant des questions éthiques importantes. Il faut s’interroger notamment sur le statut à leur accorder, leur évolution, la façon d’encadrer ces recherches et les limites à fixer. Pour en apprendre plus sur ces modèles, les réflexions éthiques qu’ils imposent ainsi que les aspects réglementaires qu’ils soulèvent, lisez la 3ème Lettre de la biomédecine.
Samuel ARRABAL – Agence de la biomédecine