La publication des résultats négatifs ou non-concluants reste faible selon une étude conduite par Nature sur 11 000 personnes. En cause principalement, la difficulté de publier, mais aussi et de façon plus surprenante, la perception d’un impact potentiel négatif sur la carrière. Pourtant, la plupart des répondants pensent que publier des résultats négatifs ou non-concluants permet notamment d’inspirer une nouvelle hypothèse, d’identifier et résoudre un problème méthodologique ou d’éviter de perdre un temps précieux dans une recherche infructueuse. Prendre en compte la qualité des travaux scientifiques même s’ils donnent lieu à des résultats négatifs ou ne validant pas l’hypothèse initiale dans les critères d’évaluation des personnels de recherche est l’une des les pistes d’amélioration proposées.
Catherine Coirault