Dans un éditorial de Nature, J Leeming nous invite à nous interroger sur les limites des moteurs de recherche.
En partant d’exemples concrets retrouvés sur internet comme un escargot de mer se déplaçant à plus de 30 kms/h ou des citations multiples d’un composé qui n’existe pas, il montre comment les moteurs de recherche actuels peuvent amplifier des erreurs minimes.
Partant de la nécessité de minimiser le temps passé pour éliminer les informations inutiles à partir de recherche internet, une approche étape par étape pour la recherche de documents pertinents est préconisée : commencer par la bibliothèque de son établissement, rechercher des mots-clés croisés, puis identifier une liste d’auteurs spécifiques avant d’étendre à de grandes bases de données, telles que Web of Science et Scopus et aux moteurs de recherche plus larges, comme Google Scholar et Google.
Les outils d’intelligence artificielle sont très attendus pour améliorer l’efficacité des recherches sur le net. Ils devraient notamment permettre de distinguer entre citations positives, négatives et neutres, d’améliorer la recherche sémantique associant acronyme et le nom complet. Pour l’auteur la pertinence reste cependant une qualité subjective strictement humaine, difficile donc à reproduire artificiellement !
Catherine Coirault
