La ligue des universités européennes de recherche (Leru) vient de publier ses recommandations en vue d’une “vision holistique” de l’encadrement des doctorants.
Les 23 institutions membres de la Leru (qui comprennent en France Sorbonne Université et l’Université de Strasbourg) préconisent de mettre l’accent sur les responsabilités de supervision des thèses, activités qui doivent être correctement reconnues notamment dans l’évaluation globale du superviseur, au même titre que l’enseignement, la recherche, l’échange de connaissances et l’obtention de subventions. Une des recommandations précise les critères d’une supervision réussie, qui doivent être appréciés séparément de l’évaluation de la thèse elle-même.
Le texte préconise la mise en place d’une formation spécifique destinés aux directeurs et directrices de thèse afin de promouvoir un environnement de recherche éthique et responsable. Cette formation serait destinée d’abord aux encadrants et encadrantes les plus jeunes, mais aussi plus largement à tous les directeurs et directrices de thèse quel que soit le stade de leur carrière. Une évaluation régulière de la qualité de la supervision est également recommandée.
Catherine Coirault
