Thème 2 : Si nous avions une baguette magique, que voudrions-nous changer dans l’évaluation des unités ou équipes pour favoriser une recherche éthique et responsable à l’Inserm ?
Thème 2 : Si nous avions une baguette magique, que voudrions-nous changer dans l’évaluation des unités ou équipes pour favoriser une recherche éthique et responsable à l’Inserm ?
Il s’agit des mêmes que pour le thème 1.
Déclarations internationales sur les critères d’évaluation des chercheur·es
en défaveur des indicateurs bibliométriques chiffrés (DORA)
en faveur de critères prenant en compte le caractère éthique et responsable de la recherche (Hong Kong: p.ex., en plus de la productivité et de la qualité, prendre en compte la reproductibilité, l’accès et le partage en science ouverte, traduction ou impact pour la société)
des outils existent pour favoriser la recherche responsable
cahier de laboratoire permettant la traçabilité des contributions de chacun·e ; initiatives pour l’open sourcing
des outils existent pour aider au travail d’évaluation
développement d’outils pour les évaluateurs·trices
des évaluations qui ne reflètent pas la diversité des activités du métier
les activités de communication envers le grand public ou p.ex. des associations de malades ne sont pas prises en compte dans l’évaluation
les UMR proposent des outils différents selon les tutelles, les personnels ont des statuts différents (CR et MCF): certains ont plus de temps à consacrer à la recherche que d’autres, mais cela n’est pas pris en compte
l’évaluation ne prend pas en compte la qualité du management ou de l’encadrement au sein des équipes, alors qu’il y a des effets sur les risques psychosociaux
des procédures d’évaluation peu explicitées et différentes d’une situation à une autre
pondération non explicite entre les différents critères d’évaluation et sujet à variation subjective entre évaluateurs·trices
influence d’« effets de mode » (méthodologie ou sujets) sur les évaluateurs·trices
des systèmes d’évaluation qui n’encouragent pas les pratiques bénéfiques à la recherche
recherche collaborative bénéfique mais pas encouragée par le système actuel d’évaluation et de financement de la recherche
compétition entre labos qui inhibe le libre partage des protocoles de recherche pour permettre une reproductibilité. Dans le même ordre d’idées, problèmes d’accessibilités de données ou d’outils pour des raisons de protection industrielle
manque de moyens et de personnels qui affecte la productivité des chercheur·es et donc leur évaluation
sujets financés non publiés
former les personnels
formation des jeunes, recommandations entre collègues au niveau personnel
formation des évaluateurs·trices
formation des chef·fes d’équipe au management
améliorer les procédures d’évaluation
pour l’évaluation des équipes, prendre en compte les missions transverses et d’intérêt commun
pour l’évaluation des UMR concernées, prendre en compte leur composition en personnel universitaire et hospitalier
standardisation de l’évaluation des unités
améliorer les conditions de travail
équilibrer les missions des chercheur·es dans les équipes
promouvoir des pratiques de recherche vertueuses (en dépit de ou à travers l’évaluation?)
prendre en compte systématiquement dans les publications la contribution de chaque signataire et l’expliciter. Envisager la signature par ordre alphabétique
favoriser et reconnaître la publication de résultats dits « négatifs » et des reproductions d’expériences (sont peu valorisés actuellement mais importants pour éviter de construire la recherche sur des résultats non reproductibles)
rendre visible et étendre les initiatives pour l’open sourcing des codes
considérer la publication des protocoles de recherche en amont de la publication scientifique, éventuellement mettre en place une structure qui permette ce partage, pour éviter les doublons et la compétition, et encourager les collaborations entre équipes
Idées issues de l’EBM sur le recrutement et l’évaluation des chercheur·es et le métier de chercheur·e
Les idées les plus souvent évoquées par les répondant·es au questionnaire de l’EBM au sujet de l’évaluation des chercheur·es sont du même ordre que celles exprimées dans le cadre des ateliers ci-dessus et concernent la diminution de la pression à publier et de l’utilisation de métriques d’évaluation, ainsi que la prise en compte des activités collectives dans l’évaluation. Les idées connexes dans ce champ thématique consistent à recruter plus de personnels supports et d’assurer un meilleur suivi des projets, de diminuer les tâches administratives des chercheur·es et surtout le temps consacré à la recherche de financements, et de leur dégager plus de temps pour la recherche. Il faudrait également ouvrir plus de postes de chercheur·es et améliorer le recrutement, par exemple en se focalisant davantage sur le long terme.