Briser la loi du silence

L’éditeur en chef de Science rappelle dans un édito que la communication scientifique vers le public ne se limite pas à vulgariser la recherche, mais qu’elle implique aussi de répondre lorsque des questions se posent quant à l’intégrité scientifique. Les questions liées notamment à des irrégularités de figures d’un article ou au plagiat sont de plus en plus médiatisées. A une période où les attaques contre la science sont nombreuses et intenses, rester silencieux peut être préjudiciable à la fois à la confiance du public et à la carrière des scientifiques : une réponse du type « pas de commentaire » peut être considérée comme une concession à la justesse des critiques. Certaines précautions sont cependant nécessaires : la réponse du ou des scientifiques doit permettre à un non-expert d’obtenir un point de vue objectif et elle doit éviter de prolonger la diffusion d’informations non désirées et peut-être injustifiées. Corriger la littérature scientifique de ses erreurs, c’est aussi contribuer au climat de confiance entre la communauté scientifique et le public.

Catherine Coirault

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