Dans ce très court essai, Schwartz et Yap soulignent l’importance de l’humain dans la formation à et pour la recherche. Certes, l’intelligence artificielle peut faire beaucoup plus vite que les humains une fois que le problème est choisi. Mais le choix du problème à résoudre, la méthode, l’interprétation reflètent aussi notre personnalité, avec ses craintes et ses ambitions. Pour ces auteurs, notre sens du beau est central, peut-être le guide le plus sûr pour déterminer sur quoi nous travaillons et comment nous le faisons. Développer imagination, patience et connaissance sur nous-mêmes sont aussi importants dans la formation à la recherche que l’apprentissage des méthodes. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Catherine Coirault
