Dans un article récent de Nature, C Woolson s’interroge sur la nécessité de repenser son CV.
Réformer l’évaluation de la recherche pour aller vers une approche plus qualitative fait l’objet de nombreuses initiatives internationales. Différentes institutions incitent les personnels de recherche à repenser le contenu de leur CV en tenant compte de l’impact des contributions en lieu et place d’une liste exhaustive des publications. Selon Kaltenbrunner, le fait de se concentrer sur les résultats scientifiques les plus significatifs « permet d’économiser les ressources des scientifiques et des évaluateurs, de décourager le découpage des résultats, d’améliorer la comparaison entre les scientifiques en début et en fin de carrière, et rend les baisses de publication pour interruptions de carrière moins perceptibles”.
Inclure une partie narrative dans son CV permet de mettre en valeur ses contributions scientifiques, mais aussi d’autres activités comme le mentoring, l’enseignement, ou ses implications sociétales.
La réforme de l’évaluation des personnes, des projets, des unités et des institutions de recherche reste un défi majeur pour apprécier leur qualité, leurs performances et leur impact.
Catherine Coirault
